Je vous poste ces critiques de séries tv du site avoir-alire.com :
Si une partie des héros sont lycéens, on est loin de Stranger Things, malgré des comparaisons qui s’imposent : groupe de jeunes donc, histoire qui se déroule également dans une petite ville où tout le monde se connaît, pas de laboratoire secret, mais une centrale nucléaire où manifestement il se passe un truc louche, pas de shérif, mais des flics qui vont mettre leur nez dans un sacré sac de nœuds et enfin une forêt, théâtre de phénomènes étranges. Sauf que ça deale et fume, ça trompe et baise, qu’il pleut beaucoup et que comme le titre l’indique, c’est vraiment dark.
Un dark donc, allemand, qui peut rebuter le spectateur « formaté » par le style des séries anglo-saxonnes ou victime d’un traumatisme passé, genre Derrick**. Oubliez ces a priori, car la première saison est furieusement addictive, en livrant un savant travail d’horlogerie narrative, chaque épisode apportant de nouveaux engrenages, roues et ressorts. Autant de pièces de plus en plus sophistiquées, qui s’empilent pour nous plonger, avec ses protagonistes, dans un infernal mécanisme hypnotique à l’image du générique des épisodes. Sans spoiler, on se limitera à dire que le « truc » pour voyager dans le temps est précisément un des enjeux de l’intrigue - c’est une des trouvailles de la série - tout comme une « résolution » du paradoxe évoqué
https://www.avoir-alire.com/dark-saisons-1-2-la-critique-de-la-serieDans notre précédente critique, nous concluions en nous demandant si ce dernier volet rendrait l’ensemble limpide, et si la trilogie Dark entrerait dans l’histoire du genre, avec un traitement plus qu’inédit du voyage spatio-temporel ? Inutile de vous dire que la question ne se pose plus : série culte clairement, en devenir !
https://www.avoir-alire.com/dark-saison-3-la-critique-de-la-serieNous n’allons pas tourner autour du pot : Umbrella Academy est une pépite d’écriture et de production, qui entre dans le haut de gamme des séries vitrine de Netflix.
Avec au commande le showrunner Steve Blackman, la plateforme nous propose une délirante pseudo méta-série de super-héros. Pour l’aspect méta, il résulte d’un cocktail où auraient été versés dans un mixeur tous les pitchs répertoriés du genre. Quant à pseudo, et c’est la trouvaille, c’est que justement il ne s’agit pas d’une histoire de super-héros. Umbrella Academy est adaptée des comics éponymes écrits par Gerard Way et dessinés par Gabriel Bá, publiés par Dark Horse en 2008 (Delcourt en France). Ses auteurs avaient refusé une version cinéma avec Universal. Mais Netflix, devant faire face à la perte des droits Marvel (Disney+ oblige) ou riposter à Watchmen sur HBO, a su les convaincre en 2017, en mettant sur la table un budget plus que certain pour un projet ambitieux.
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