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La Mega Drive doit sans doute une partie de son aura culte aux sonorités du Yamaha YM2612, d’autant que la console de SEGA a été l’une des dernières à être orientée chiptune avant la généralisation de l’échantillonnage. On avait évoqué il y a plus de dix ans un synthétiseur sous forme logicielle, et plus récemment sa recréation physique (et encombrante), mais Sonicware vient de lancer un séquenceur six pistes que l’on peut s’offrir pour la somme de $239 (219 €). Appartenant à la gamme Liven du fabricant, le Mega Synthesis dispose d’un mode Legacy optionnel pour un son encore plus authentique, et a carrément vu la participation du légendaire Yūzō Koshiro, actuellement au travail sur Earthion pour la 16-bit justement, qui a fourni le dixième des 320 sonorités FM fournies ainsi que huit boucles pré-programmées. À noter que les deux premières séries sont déjà épuisées et qu’il faudra désormais attendre début février si vous commandez maintenant.
Puisque l’on vient d’évoquer la Mega Drive, cela nous fait une transition toute trouvée pour passer à la section homebrew de ce bilan et de la débuter sur la 16-bit de SEGA. En effet, très occupés ces derniers mois par différents projets dont Alien Cat 2, le studio PSCD Games a enfin repris le travail sur Bio Evil, leur demake de Resident Evil (1996) que l’on n’avait pas évoqué ici depuis le début de l’année dernière… Outre la nouvelle vidéo ci-dessus qui explore une maniabilité proche de l’original, il vient de mettre à jour la démo du jeu sur itch.io.
À l’instar de son prédécesseur Black Belt (1986), Shin Seikimatsu Kyūseishu Densetsu: Hokuto no Ken (1989) avait été expurgé de sa licence en Occident, devenant ainsi Last Battle (1989), l’un des six jeux de lancement de la Mega Drive aux États-Unis. Bien que censuré et mal traduit, il restait toutefois largement plus reconnaissable que le jeu Master System (qui remplaçait il faut dire le costume de Ken par un kimono), et demeurait donc attractif d’autant qu’il coûtait moins cher que les nouveautés de l’époque. Ainsi, en dépit de sa triste réputation, pas mal de joueurs se sont laissés tentés – l’auteur de ces lignes inclus… L’Écossais Ernani Costa est sans doute aussi l’un d’eux, mais il a pris sur lui de créer un hack pour en faire un titre nettement plus digne de la licence. Ainsi, non seulement cette version restaure les couleurs et le sang de l’original japonais, mais elle en propose une traduction plus conforme à l’anime, et réarrange carrément le placement des niveaux pour être plus fidèle à celui-ci. Mais surtout, le gameplay est nettement rééquilibré, avec une vitesse de déplacement accrue, un rebond moins fort, un réajustement de la santé et de la force des boss, et la correction de différents bugs et bizarreries comme les directions inversées dans les donjons. Le patch, à appliquer bien entendu à l’original japonais, se télécharge sur ROMhacking.Source : Time Extension
