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Pour comprendre la situation, il faut se remettre dans le contexte de l’époque. Même si SEGA demeure une entreprise respectée sur l’archipel, elle n’est qu’un brin de poussière comparée au rouleau-compresseur que représente Nintendo. En termes de ventes, la NES est très loin devant la SEGA Mark III qui est l’équivalent de la Master System japonaise. Pendant que la console de Big-N s’écoule à plus d’un million d’exemplaires (voire bien plus selon les périodes), sa concurrente ne dépasse pas les 200 000 ventes. En interne, Nintendo ne craint absolument pas SEGA et s’en désintéresse même la plupart du temps (ce qui lui jouera d’ailleurs quelques tours). En revanche, la relation entre NEC et Hudson Soft, à l’origine de la PC Engine, leur donne de véritables sueurs froides. Là où SEGA est avant tout un spécialiste d’arcade, NEC et Hudson Soft représentent ce qui se fait de mieux en matière de hardware (le matériel) et de software (les jeux). NEC est un monstre englobant plus de la moitié du marché du PC au Japon et capable de dépenser des sommes folles dans la recherche et le développement. Hudson Soft, quant à lui, est un développeur réputé pour ses jeux de grande qualité sur NES. Autant dire que le mariage peut donner naissance à une entité absolument inarrêtable. Hiroshi Yamauchi en a bien conscience et choisit de couper l’herbe sous le pied de ses concurrents en organisant une conférence de presse. Le 8 septembre 1987, le Président de Nintendo déclare que son entreprise travaille sur une console 16-bits. L’annonce déclenche une onde de choc reprise dès le lendemain par tous les médias du pays, à commencer par le quotidien Kyoto Shinbun